Comment mon utilisation des Fleurs s’est développée après ma première rencontre avec elles.
Ce petit texte vous présente mon parcours m’ayant mené à Conseiller en Fleurs de Bach.
Avant de m’intéresser de plus près aux Fleurs de Bach ou plus exactement au système dans son ensemble je ne connaissais que le « Rescue » et pensais que c’était la propriété chimique de la plante qui agissait.
J’avais entendu dire de nombreuses choses à leur sujet. Que c’était comme les huiles essentielles, une forme d’homéopathie, que cela ne pouvait pas faire de mal car elles n’étaient que des plantes et pour finir que le seul effet pouvant leur être attribué était celui de placebo.
Le côté naturel de la méthode et le fait de s’intéresser au malade et non à la maladie m’ont en premier séduit mais je n’imaginais pas dans quel Univers j’allais plonger, une chose était certaine j’étais attiré.
Pour en savoir plus, je me suis rendu dans une librairie pour acquérir mon premier ouvrage sur les fleurs. Ce livre n’a fait qu’aiguiser ma curiosité et hop une petite visite chez mon ami Google pour lui demander quel centre de formation pourrait me faire découvrir la méthode plus en profondeur.
J’étais loin de penser ce jour qu’en cliquant sur le lien du Centre Bach qui m’a redirigé vers Le Jardin d’Iris, j’allais m’engager sur le long chemin qui mène à « Conseiller en Fleurs de Bach » !
Les formations des niveaux un et deux du Centre Bach, encadrées par deux conseillers différents m’ont confirmé que j’étais sur la bonne route. La présentation des propriétés positives de chaque fleur prenait leur place comme les pièces d’un puzzle sur le plateau de ma vie. Je trouvais maintenant des réponses et solutions à ce qui me paraissait insurmontable. En parallèle à ces deux formations, j’ai lu de nombreux ouvrages non pas seulement sur les fleurs mais sur l’œuvre du Dr E. Bach, ses correspondances avec les scientifiques de son époque, ses communications lors de séminaires. Sa vision non pas seulement du traitement de la maladie mais du monde en général, du « Grand Tout » dont nous faisons partie, a résonné en moi. Pour moi, adhérer à la méthode des Fleurs de Bach, c’est rentrer dans une approche, voir même épouser une philosophie de vie. Le mariage n’ayant jamais été mon truc, je me garde une certaine liberté 😉
Dans ses écrits, le Dr Bach préconise qu’il faut œuvrer pour l’Unité et respecter ce que nous propose l’Esprit, j’ai adhéré au programme !
Ma formatrice en niveau 2 fait un sondage dans la classe en posant ces deux questions : « qui prescrit des fleurs et qui en prend pour soi ? » Dans l’ensemble les stagiaires en prescrivaient mais peu s’en administraient. En binôme nous avons effectué des entretiens croisés et sommes repartis avec notre flacon. Avec ce petit coup de pouce, je suis passé de conseiller pour les autres à prescripteur pour moi-même lorsque le besoin s’en faisait sentir. Les résultats ont été rapides et bluffants, je suis bien obligé de l’avouer bien qu’il soit fâcheux d’être juge et partie.
Sans rentrer dans le domaine de l’occultisme, le mode d’action des fleurs demeure un mystère : il reposerait sur les propriétés d’une énergie subtile à l’intérieur du végétal. Cette approche me convient bien car je pense qu’il n’est pas nécessaire de pouvoir ou devoir expliquer le fonctionnement d’une méthode quand celle-ci fonctionne et que des résultats positifs sont obtenus.
Le retour de mes consultants me conforte dans l’efficacité et la puissance de la méthode et ce en dépit de l’énergie que déploient inutilement certains pour tenter de la dénigrer.
La découverte de la méthode et de ses résultats ont tout de suite suscité moi un sentiment d’euphorie et surtout une volonté de partage car je refusais d’imaginer qu »à notre époque certains n’aient jamais entendu parler des fleurs de Bach, de ce médecin, de sa vision du patient, de la maladie et du monde.
J’ai vite compris que de nombreuses personnes n’étaient pas prêtes à entendre ce discours. J’emploie maintenant la méthode de Parmentier, suscite la curiosité et l’intérêt et comme par enchantement les demandes se font plus pressantes.
Pour toutes ces raisons, les Fleurs de Bach font aujourd’hui partie de mon quotidien et de celui de mes proches qui me consultent et me recommandent.
Comment mon expérience et ma formation dans d’autres thérapies a influencé mon utilisation des Fleurs de Bach, et comment celles-ci s’intègrent à ma vie, aussi bien personnelle que professionnelle.
J’ai suivi il y a quelques années la formation de l’institut du Neuro Cognitivisme. INC. Cet institut accompagne et forme en France et en Belgique les professionnels de l’humain depuis 1987 à faire face aux enjeux individuels et organisationnels d’aujourd’hui grâce aux savoirs issus des sciences cognitives. Les transformations de la société, des modes de vie et des organisations s’accélèrent avec la montée en puissance de la complexité. Pour faire face au monde actuel il est vital de développer les capacités des individus à anticiper et à s’adapter sereinement en temps réel.
Quand l’être humain n’y arrive pas il développe des pathologies. Par exemple le stress à trop haute dose peut avoir des effets cognitifs : confusion, manque de concentration, trouble de la mémoire, des conséquences comportementales : abus de tabac ou d’alcool, consommation excessive de nourriture ou anorexie, ou des répercussions émotionnelles ; anxiété, agressivité, apathie, ennui, fatigue, frustration ou faible estime de soi.
La méthode du Dr Bach reposant sur l’aide apportée au patient à mettre son esprit, son âme et son corps en harmonie va dans le même sens.
Parler ou montrer ses émotions était quelque-chose de nouveau pour moi car je n’ai pas été élevé comme cela. Aîné d’une fratrie de trois, ayant perdu mon père à onze ans, on ne parlait jamais de ses émotions à la maison. J’entendais régulièrement : un garçon ça ne pleure pas et d’autres phrases du même style, ne rien laisser paraître était la règle de base.
Notre mère ne s’épanchait pas non plus sur ses sentiments.
Une méthode qui prétendait harmoniser les émotions avait donc tout pour m’intriguer. Etant curieux de nature, il n’en fallait pas plus pour me convaincre de me lancer dans l’aventure.
Photographe à mon compte depuis plus de trente ans et spécialisé depuis vingt ans dans le portrait de particuliers j’ai souvent été confronté à l’exposition des problèmes de mes modèles. (Par modèle, j’entends toute personne posant pour moi).
Lors d’une séance de portrait, il est nécessaire d’installer une relation de confiance afin de pouvoir capter les émotions les plus profondes du modèle. À l’école de photographie on enseigne le cadrage, la lumière, la mise au point mais rien sur ce qui fait réellement un bon portrait, c’est-à-dire la restitution d’émotions en deux dimensions. Le photographe se doit d’être à l’écoute du modèle, attentif aux moindres signes verbaux comme non verbaux.
Une fois la glace brisée et les portraits réalisés, mes modèles me confient leurs maux personnels et états d’âme. Le témoignage qui revient le plus souvent est : « Christian nous met à l’aise ».
Cette faculté d’écoute que j’ai développée lors de ma carrière de photographe trouve un écho dans mes entretiens Fleurs de Bach car comme pour mes portraits le Conseiller en Fleurs de Bach propose les quintessences et le choix final résulte de l’approbation du consultant. Chacune de mes activités nourrissant l’autre. Naturellement je reçois donc pour mes consultations dans mon studio photo.
Bien que n’étant pas médecin et n’ayant aucune prétention de le devenir, mon impuissance devant cette détresse ne me convenait pas. J’ai aujourd’hui en étant Conseiller en Fleurs de Bach des moyens pour aider un grand nombre d’entre eux en les recevant pour une consultation.
Comme le célèbre photographe Henri Cartier-Bresson (1908-2004) disait : « Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur », le Dr Bach (1886-1936) préconisait qu’un diagnostic ne se faisait jamais au niveau intellectuel et que lors d’un entretien, il fallait toujours travailler avec l’énergie de l’amour qui vient du cœur et jamais avec celle du cerveau. Voici encore une vision qui lie mes deux activités.
Quelques années plus tard (1943), le renard livrait son secret au Petit Prince : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ! » Au total, cet ouvrage de littérature est le plus lu et traduit au monde et comptabilise 1 300 éditions et 145 millions de copies vendues.
En plus de formations dans d’autres thérapies comme l’INC, la lecture de nombreux ouvrages dont Le Petit Prince est le premier dont je me souvienne, de nombreuses rencontres, chacune a contribué à forger mon approche et caractère de conseiller en Fleurs de Bach.
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